Les objectifs de la fusion
En 2008, l’Assemblée de Corse va être chargée d’élaborer des propositions dans le cadre de la réforme nationale des collectivités territoriales initiée par le Président de la République Nicolas Sarkozy. Dans un premier temps, sa majorité de droite, dirigée par Ange Santini, Président du Conseil exécutif de Corse et Camille de Rocca Serra, Président de l’Assemblée de Corse, demandera à être exclue de cette réforme qui vise à créer un élu unique pour les conseils régionaux et départementaux : la Corse ne sera donc pas concernée par la loi de décembre 2010.
Dans un second temps, après sa victoire aux élections territoriales en 2010, la majorité de gauche, emmenée par Paul Giacobbi, Président du Conseil exécutif et Dominique Bucchini, Président de l’Assemblée, demandera à une commission des compétences législatives et réglementaires, présidée par Pierre Chaubon, d’engager une large concertation avec toutes les forces politiques, les élus des principales collectivités et les représentants des milieux socioprofessionnels.
En 2014, elle rendra son rapport à l’Assemblée de Corse qui, le 19 décembre, adoptera à une large majorité un cadre ambitieux de propositions. Deux mesures en ressortiront plus particulièrement : la demande d’une mention de la Corse dans la Constitution, de façon à autoriser l’adaptation des textes de loi aux spécificités de l’île, et la fusion de la CTC et des deux départements.
Le Président de la République, François Hollande, n'exprimera pas d'opposition à l’inscription de la Corse dans la Constitution, mais fera valoir l’absence de majorité au Parlement pour l’approuver.
En revanche, il accepte l’idée de la fusion et proposera de la faire voter, avant la fin du quinquennat, en intégrant à la loi « NOTRe » n° 2015-991 du 7 août 2015 un article 30 qui devra être précisé par voie d’ordonnances, dont il propose aux élus de définir le contenu ensemble.
Ainsi, la nouvelle majorité territoriale élue en décembre 2015, emmenée par Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif, et Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse, mettra en œuvre cette co-construction au premier semestre 2016.
Dans un second temps, après sa victoire aux élections territoriales en 2010, la majorité de gauche, emmenée par Paul Giacobbi, Président du Conseil exécutif et Dominique Bucchini, Président de l’Assemblée, demandera à une commission des compétences législatives et réglementaires, présidée par Pierre Chaubon, d’engager une large concertation avec toutes les forces politiques, les élus des principales collectivités et les représentants des milieux socioprofessionnels.
En 2014, elle rendra son rapport à l’Assemblée de Corse qui, le 19 décembre, adoptera à une large majorité un cadre ambitieux de propositions. Deux mesures en ressortiront plus particulièrement : la demande d’une mention de la Corse dans la Constitution, de façon à autoriser l’adaptation des textes de loi aux spécificités de l’île, et la fusion de la CTC et des deux départements.
Le Président de la République, François Hollande, n'exprimera pas d'opposition à l’inscription de la Corse dans la Constitution, mais fera valoir l’absence de majorité au Parlement pour l’approuver.
En revanche, il accepte l’idée de la fusion et proposera de la faire voter, avant la fin du quinquennat, en intégrant à la loi « NOTRe » n° 2015-991 du 7 août 2015 un article 30 qui devra être précisé par voie d’ordonnances, dont il propose aux élus de définir le contenu ensemble.
Ainsi, la nouvelle majorité territoriale élue en décembre 2015, emmenée par Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif, et Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse, mettra en œuvre cette co-construction au premier semestre 2016.
L’ugettivi di a fusione
In u 2008, à l’Assemblea di Corsica li sarà chersu d’elaburà pruposte in u quatru di a riforma naziunale di e cullettività iniziata da u Presidente Sarkozy. In un prima tempu, a so magiurità di diritta (cundutta da Ange Santini Presidente di u Cunsigliu esecutivu è Camille de Rocca Serra, Presidente di l’Assemblea di Corsica) dumandarà à esse sclusa da sta riforma chì hà per fine a criazione di un elettu unicu pà i cunsigli rigiunali è dipartimentali. Si face chì a Corsica ùn sarà micca cuncirnata da a lege di dicembre di u 2010. In un sicondu tempu, dopu à a so vittoria à e territuriale in u 2010, a magiurità di manca (purtata da Paul Giacobbi, Presidente di u Cunsigliu esecutivu, è Dominique Bucchini, Presidente di l’Assemblea di Corsica, dumandarà à una cummissione di e cumpitenze legislative è rigulamentarie, prisiduta da Pierre Chaubon, di mette in tilaghju una cunsultazione larga, cun tutte e forze pulitiche, l’eletti di e cullettività principale è i raprisintanti di i mezi sucioprufiziunali.
In u 2014, sta cummissione rimittarà u so raportu à l’Assemblea di Corsica chì u 19 di dicembre appruvarà à una larga magiurità un quatru ambiziosu di pruposte.
Duie misure ne sbuccaranu più particularamente : a dumanda di una menzione di a Corsica inde a Custituzione, da permette l’adattazione di e lege à e spicificità di l’isula è a fusione di a CTC cù i dui dipartimenti.
U Presidente di a Ripublica, François Hollande, ùn s’oppone micca à a scrizzione di a Corsica inde a Custituzione ma farà rimarcà a mancanza di una magiurità à u Parlamentu pè appruvalla.
Invece chì accetta l’idea di una fusione è prupunarà di falla vutà nanzu à a fine di u quinquenniu intigrendu à a lege « NOTRe » nu 2015-991 di u 7 d’agostu di u 2015 un articulu 30 chì avarà da esse spacificatu cun l’urdinanze, articulu chì prupone ellu à l’eletti di difiniscene inseme u cuntinutu.
A magiurità tarrituriale nova eletta in u 2015, purtata da Gilles Simeoni, Presidente di u Cunsigliu esecutivu di Corsica, è Jean-Guy Talamoni Presidente di l’Assemblea di Corsica, mittarà dunque in opara à u prima simestru di u 2016 sta cocustruzzione.
In u 2014, sta cummissione rimittarà u so raportu à l’Assemblea di Corsica chì u 19 di dicembre appruvarà à una larga magiurità un quatru ambiziosu di pruposte.
Duie misure ne sbuccaranu più particularamente : a dumanda di una menzione di a Corsica inde a Custituzione, da permette l’adattazione di e lege à e spicificità di l’isula è a fusione di a CTC cù i dui dipartimenti.
U Presidente di a Ripublica, François Hollande, ùn s’oppone micca à a scrizzione di a Corsica inde a Custituzione ma farà rimarcà a mancanza di una magiurità à u Parlamentu pè appruvalla.
Invece chì accetta l’idea di una fusione è prupunarà di falla vutà nanzu à a fine di u quinquenniu intigrendu à a lege « NOTRe » nu 2015-991 di u 7 d’agostu di u 2015 un articulu 30 chì avarà da esse spacificatu cun l’urdinanze, articulu chì prupone ellu à l’eletti di difiniscene inseme u cuntinutu.
A magiurità tarrituriale nova eletta in u 2015, purtata da Gilles Simeoni, Presidente di u Cunsigliu esecutivu di Corsica, è Jean-Guy Talamoni Presidente di l’Assemblea di Corsica, mittarà dunque in opara à u prima simestru di u 2016 sta cocustruzzione.
La construction de la Collectivité de Corse
Trois projets d’ordonnances ont été ratifiés par la loi n°2017-289 du 21 février 2017 : la première pour préciser la forme des nouvelles institutions, la deuxième pour mettre en commun les moyens budgétaires des trois collectivités concernées et la troisième, pour régler certains détails du système électoral.
Entre l’article 30 de la loi « NOTRe » et les ordonnances venues le compléter, le cadre de la nouvelle collectivité unifiée est donc posé. Pour autant, ces trois ordonnances nécessitent des décrets d’application : une quinzaine, actuellement, ont été élaborés et soumis, conformément à la procédure de l’article L 4422-16 du code général des collectivités territoriales, à l’avis préalable de l’Assemblée de Corse et de son Conseil exécutif.
La préparation de la future Collectivité de Corse s’est effectuée au niveau des trois collectivités devant fusionner, leurs administrations, directions, syndicats et personnels, étant fortement impliqués.
Entre l’article 30 de la loi « NOTRe » et les ordonnances venues le compléter, le cadre de la nouvelle collectivité unifiée est donc posé. Pour autant, ces trois ordonnances nécessitent des décrets d’application : une quinzaine, actuellement, ont été élaborés et soumis, conformément à la procédure de l’article L 4422-16 du code général des collectivités territoriales, à l’avis préalable de l’Assemblée de Corse et de son Conseil exécutif.
La préparation de la future Collectivité de Corse s’est effectuée au niveau des trois collectivités devant fusionner, leurs administrations, directions, syndicats et personnels, étant fortement impliqués.
- Au niveau des élus, un comité de pilotage a réuni quatre présidents (les trois exécutifs : Gilles Simeoni, Pierre-Jean Luciani et François Orlandi et le Président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni) pour prendre les décisions politiques, un secrétariat permanent composé des directeurs généraux étant chargé de préparer leur ordre du jour.
- Au niveau des syndicats, une commission, centrée sur les questions de garanties d’emplois et de conditions de travail, s’est réunie régulièrement pour entendre le point de vue des représentants du personnel.
- Au niveau de l’administration, chacune des trois collectivités a créé sa « mission de préfiguration » et de nombreux groupes de travail techniques, associant les directions des trois entités, se sont réunis pour préparer le démarrage de la nouvelle institution et assurer la continuité des services publics, dans l’objectif que nul (agent, bénéficiaire de prestations ou de subventions) ne fasse les frais de cette phase de réorganisation technique.
A custruzzione di a Cullettività di Corsica
Trè prughjetti d’urdinanze sò stati ratificati da a lege nu 2017-289 di u 21 di ferraghju di u 2017 : a prima da pricisà a forma di l’istituzione nove, a siconda da mette in cumunu i mezi bugettarii di e trè cullettività cuncernate è a terza da rigulà certi particulari di u sistema eletturale.
Trà l’articulu 30 di a lege NOTRe è l’urdinanze chì u cumplettanu, u quatru di a Cullettività unica hè postu. Puru ste trè urdinanze dumandanu dicreti d’appiigazione : una quindicina, oghje, sò stati elaburati è sottumessi, in cunfurmità incù a prucidura di l’articulu L 4422-16 di u codice generale di e cullettività territuriale, incù u parè preliminariu di l’Assemblea di Corsica è di u so Cunsigliu esecutivu.
L’appruntera di a prossima Cullettività di Corsica s’hè fatta assucendu e trè cullettività chì si devenu adunisce, e so amministrazione, direzzione, sindicati è parsunali sendu impignati di manera forte.
Trà l’articulu 30 di a lege NOTRe è l’urdinanze chì u cumplettanu, u quatru di a Cullettività unica hè postu. Puru ste trè urdinanze dumandanu dicreti d’appiigazione : una quindicina, oghje, sò stati elaburati è sottumessi, in cunfurmità incù a prucidura di l’articulu L 4422-16 di u codice generale di e cullettività territuriale, incù u parè preliminariu di l’Assemblea di Corsica è di u so Cunsigliu esecutivu.
L’appruntera di a prossima Cullettività di Corsica s’hè fatta assucendu e trè cullettività chì si devenu adunisce, e so amministrazione, direzzione, sindicati è parsunali sendu impignati di manera forte.
- À u livellu di l’eletti, u cumitatu di rigiru hà adunitu i quattru Presidenti (i trè Esecutivi: i signori Simeoni, Luciani è Orlandi è u Presidente di l’Assemblea di Corsica Jean-Guy Talamoni) da piglià e decisione pulitiche, un sicritariatu parmanente cumpostu da direttori generali incaricati di l’appruntera di u so ordine di u ghjornu.
- À u livellu di i sindicati, una cummissione s’hè adunita di modu rigulare par stà à sente u parè di i raprisintanti di u parsunale, più particularamente in quantu à e quistione di guaranzie d’impieghi è di cundizione di travagliu.
- À u livellu di l’amministrazione, ognuna di e trè cullettività hà messu in ballu a so « missione di prefigurazione ». Parechji gruppi di travagliu tecnichi, assucendu e di- rezzione di e trè cullettività si sò riuniti da appruntà a messa in anda di l’istituzione nova è guarantisce a cuntinuità di i sirvizii publichi incù u scopu chì nimu (agenti, binifiziarii di pristazione è di suvvenzione) patissi danni da sta fasa di riurganiza- zione tecnica.
