Storia è storie : Regards sur l’Histoire
Journées historiographiques corses organisées la Collectivité de Corse - Direction de la Culture
Sabbatu l'8 è dumenica u 9 di nuvembri
Cunventu San'Francescu - Santa Lucia di Tallà
L'historiographie est l'étude de la façon d'écrire l'histoire. Elle traite de l'évolution de l'objet, des sources et des méthodes de l'historien.
Nicolas Offenstadt, dans l’introduction de son ouvrage dans la collection Que sais-je ? :« L’historiographie, qui s’est longtemps consacrée à l’histoire des idées sur l’histoire, à l’analyse des œuvres des historiens, est désormais plus attentive à situer les discours et les pratiques des historiens dans leurs sociétés, à rattacher leurs écrits à des contextes, à des luttes académiques, à des enjeux politiques, à des mondes sociaux »
L’Histoire de la Corse est encore en train de s’écrire. De nouvelles sources, de nouvelles façons d’aborder les sujets, de nouvelles batailles idéologiques. Sous quels prismes voit-on cette Histoire de l’Italie ou de l’Espagne ?
Chaque année, des historiens, des chercheurs, des romanciers, des journalistes, des essayistes, sont invités à participer à des rencontres pour une réflexion collective sur « l’histoire de l’histoire de la Corse », et au-delà sur de grands concepts historiques, sur des genres de l’Histoire, ainsi que sur des sujets d’actualité.
Tous sont conviés à s’exprimer et présenter leurs publications sous la forme de tables rondes accessibles à tous les publics.
Lors de l’ouverture, un accent sera mis sur l’Histoire du couvent Saint François, les Révolutions et la diplomatie au Moyen Age.
L’équipe de programmation des tables rondes :
Françoise Ducret, Patrice Gueniffey, Erik Miceli, Charles-Eloi Vial.
L'édito de Patrice Gueniffey :
« On célèbre cette année le tricentenaire de la naissance de Pascal Paoli. Storia è Storie lui rend hommage pour son édition 2025.
Sans Paoli, il est douteux que la Corse eût jamais une existence indépendante, tant elle était, depuis plusieurs siècles, l’un des enjeux que se disputaient les grandes puissances en Méditerranée. Si les grandes découvertes avaient pour ainsi dire “provincialisé” la Mare nostrum des Romains, la compétition franco-anglaise dans les Indes lui avait valu un regain d’attention de la part des Etats qui se disputaient la domination mondiale. La Méditerranée de l’Italie endormie, de l’Espagne agonisante et de l’Empire ottoman que l’on dit à bout de souffle suscite à nouveau l’intérêt, et les convoitises.
L’échec de Paoli, en 1769, est là. La Corse indépendante ne pouvait qu’être dévorée par les grands prédateurs. Trop petite, trop pauvre pour négocier son avenir. Elle représente pourtant une tentative originale, encore sans équivalent (l’expérience américaine commence cinq années après la chute de Paoli) de construction nationale et politique s’inspirant de la pensée des Lumières. Pas des Lumières françaises, déjà révolutionnaires, anticléricales et parfois même antireligieuses, mais des Lumières italiennes, celles de Naples où Paoli a grandi après que son père a dû fuir la Corse en 1739.
Paoli appartient à un XVIIIe siècle si peu français que son retour en Corse en 1790, en pleine tourmente révolutionnaire, s’apparente à un véritable chemin de croix. La Corse qu’il découvre, après vingt années d’exil à Londres, n’est plus celle qu’il avait quittée, ni la France de la Révolution celle des Bourbons avec qui il s’était efforcé de conclure un pacte. Il était temps pour Paoli d’entrer dans la légende et de retrouver, à la fin de 1795, l’Angleterre. Des villes nommées Paoli avaient fleuri en Amérique pour célébrer l’homme que l’on voyait, non sans raisons, comme un Washington corse. En France, une étoile s’était levée à côté de laquelle la sienne ne pouvait que pâlir. Elle s’éteignit tout à fait pour ne renaître qu’après le milieu du XXe siècle dans une Corse posant à nouveaux frais la question de ses liens avec le continent.
Trois tables rondes pour aborder le singulier destin de l’enfant de Merusaglia: la première sur L’Ere des révolutions et la géopolitique méditerranéenne, la seconde sur L’Italie et les Lumières, la troisième enfin sur Les mémoires de Paoli. »
Journées historiographiques corses organisées la Collectivité de Corse - Direction de la Culture
Sabbatu l'8 è dumenica u 9 di nuvembri
Cunventu San'Francescu - Santa Lucia di Tallà
L'historiographie est l'étude de la façon d'écrire l'histoire. Elle traite de l'évolution de l'objet, des sources et des méthodes de l'historien.
Nicolas Offenstadt, dans l’introduction de son ouvrage dans la collection Que sais-je ? :« L’historiographie, qui s’est longtemps consacrée à l’histoire des idées sur l’histoire, à l’analyse des œuvres des historiens, est désormais plus attentive à situer les discours et les pratiques des historiens dans leurs sociétés, à rattacher leurs écrits à des contextes, à des luttes académiques, à des enjeux politiques, à des mondes sociaux »
L’Histoire de la Corse est encore en train de s’écrire. De nouvelles sources, de nouvelles façons d’aborder les sujets, de nouvelles batailles idéologiques. Sous quels prismes voit-on cette Histoire de l’Italie ou de l’Espagne ?
Chaque année, des historiens, des chercheurs, des romanciers, des journalistes, des essayistes, sont invités à participer à des rencontres pour une réflexion collective sur « l’histoire de l’histoire de la Corse », et au-delà sur de grands concepts historiques, sur des genres de l’Histoire, ainsi que sur des sujets d’actualité.
Tous sont conviés à s’exprimer et présenter leurs publications sous la forme de tables rondes accessibles à tous les publics.
Lors de l’ouverture, un accent sera mis sur l’Histoire du couvent Saint François, les Révolutions et la diplomatie au Moyen Age.
L’équipe de programmation des tables rondes :
Françoise Ducret, Patrice Gueniffey, Erik Miceli, Charles-Eloi Vial.
L'édito de Patrice Gueniffey :
« On célèbre cette année le tricentenaire de la naissance de Pascal Paoli. Storia è Storie lui rend hommage pour son édition 2025.
Sans Paoli, il est douteux que la Corse eût jamais une existence indépendante, tant elle était, depuis plusieurs siècles, l’un des enjeux que se disputaient les grandes puissances en Méditerranée. Si les grandes découvertes avaient pour ainsi dire “provincialisé” la Mare nostrum des Romains, la compétition franco-anglaise dans les Indes lui avait valu un regain d’attention de la part des Etats qui se disputaient la domination mondiale. La Méditerranée de l’Italie endormie, de l’Espagne agonisante et de l’Empire ottoman que l’on dit à bout de souffle suscite à nouveau l’intérêt, et les convoitises.
L’échec de Paoli, en 1769, est là. La Corse indépendante ne pouvait qu’être dévorée par les grands prédateurs. Trop petite, trop pauvre pour négocier son avenir. Elle représente pourtant une tentative originale, encore sans équivalent (l’expérience américaine commence cinq années après la chute de Paoli) de construction nationale et politique s’inspirant de la pensée des Lumières. Pas des Lumières françaises, déjà révolutionnaires, anticléricales et parfois même antireligieuses, mais des Lumières italiennes, celles de Naples où Paoli a grandi après que son père a dû fuir la Corse en 1739.
Paoli appartient à un XVIIIe siècle si peu français que son retour en Corse en 1790, en pleine tourmente révolutionnaire, s’apparente à un véritable chemin de croix. La Corse qu’il découvre, après vingt années d’exil à Londres, n’est plus celle qu’il avait quittée, ni la France de la Révolution celle des Bourbons avec qui il s’était efforcé de conclure un pacte. Il était temps pour Paoli d’entrer dans la légende et de retrouver, à la fin de 1795, l’Angleterre. Des villes nommées Paoli avaient fleuri en Amérique pour célébrer l’homme que l’on voyait, non sans raisons, comme un Washington corse. En France, une étoile s’était levée à côté de laquelle la sienne ne pouvait que pâlir. Elle s’éteignit tout à fait pour ne renaître qu’après le milieu du XXe siècle dans une Corse posant à nouveaux frais la question de ses liens avec le continent.
Trois tables rondes pour aborder le singulier destin de l’enfant de Merusaglia: la première sur L’Ere des révolutions et la géopolitique méditerranéenne, la seconde sur L’Italie et les Lumières, la troisième enfin sur Les mémoires de Paoli. »
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Programme Storia è storie : Regards sur l’Histoire
Programme Storia è storie : Regards sur l’Histoire
Les invités :
Michèle Ferrara
Michèle Ferrara est docteur en histoire médiévale de l’Université de Corse. Elle a participé jusqu’en 2022 à la réalisation du site numérique « Les espaces de la Corse médiévale » (direction Vannina Marchi-Van Cauwelaert). Depuis 2017, elle a publié plusieurs articles ayant trait à l’histoire médiévale corse et son ouvrage La Corse médiévale de Giovanni della Grossa a été édité en 2024 aux éditions Albiana.
Michèle Ferrara est docteur en histoire médiévale de l’Université de Corse. Elle a participé jusqu’en 2022 à la réalisation du site numérique « Les espaces de la Corse médiévale » (direction Vannina Marchi-Van Cauwelaert). Depuis 2017, elle a publié plusieurs articles ayant trait à l’histoire médiévale corse et son ouvrage La Corse médiévale de Giovanni della Grossa a été édité en 2024 aux éditions Albiana.
Charles-Éloi Vial
Charles-Éloi Vial est docteur en histoire et conservateur au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Spécialiste du Premier Empire, il a notamment publié une Histoire des Cent-Jours (Perrin, 2021), Sauver l'Empire : 1813, la fin de l'Europe napoléonienne (Perrin, 2023), et dernièrement une Marie-Antoinette (Perrin, 2024).
Charles-Éloi Vial est docteur en histoire et conservateur au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Spécialiste du Premier Empire, il a notamment publié une Histoire des Cent-Jours (Perrin, 2021), Sauver l'Empire : 1813, la fin de l'Europe napoléonienne (Perrin, 2023), et dernièrement une Marie-Antoinette (Perrin, 2024).
Guillaume Frantzwa.
Archiviste paléographe et docteur en histoire de l'art à l'université Paris-I, Guillaume Frantzwa est conservateur du patrimoine au Centre des Archives diplomatiques. Il est l'auteur, chez Perrin, de 1520 – Au seuil d'un monde nouveau (2020) et du Rêve brisé de Charles Quint – 1525-1545 : un empire universel ? (2022).
Archiviste paléographe et docteur en histoire de l'art à l'université Paris-I, Guillaume Frantzwa est conservateur du patrimoine au Centre des Archives diplomatiques. Il est l'auteur, chez Perrin, de 1520 – Au seuil d'un monde nouveau (2020) et du Rêve brisé de Charles Quint – 1525-1545 : un empire universel ? (2022).
Alexandre D’Oriano
Alexandre D’Oriano est docteur ès Lettres. Chercheur associé au laboratoire LISA à l’Université de Corse. Président du cercle Anna de Noailles, secrétaire général des « Orgues corses », organiste de la cathédrale de Cervioni. Il travaille actuellement sur la correspondance corse de Mérimée.
Alexandre D’Oriano est docteur ès Lettres. Chercheur associé au laboratoire LISA à l’Université de Corse. Président du cercle Anna de Noailles, secrétaire général des « Orgues corses », organiste de la cathédrale de Cervioni. Il travaille actuellement sur la correspondance corse de Mérimée.
Erick Miceli
Après avoir soutenu un doctorat en histoire moderne en codirection à l’Université de Corse et de Gênes, Erick Miceli poursuit ses recherches sur les dynamiques politiques dans la Corse de l’Époque Moderne. Il a participé à l’International Seminar for Early Career Scholars (2023) organisé par la Société internationale des études sur le XVIIIe siècle (SIEDS) et est chercheur associé au NAVLAB ainsi qu’au LUHCIE.
Il viendra nous parler de son livre qui vient de paraitre, Les révolutions corses et l’idée républicaine.
Après avoir soutenu un doctorat en histoire moderne en codirection à l’Université de Corse et de Gênes, Erick Miceli poursuit ses recherches sur les dynamiques politiques dans la Corse de l’Époque Moderne. Il a participé à l’International Seminar for Early Career Scholars (2023) organisé par la Société internationale des études sur le XVIIIe siècle (SIEDS) et est chercheur associé au NAVLAB ainsi qu’au LUHCIE.
Il viendra nous parler de son livre qui vient de paraitre, Les révolutions corses et l’idée républicaine.
Antoine-Marie Graziani
Antoine-Marie Graziani est un historien moderniste français professeur des Universités, spécialiste de l'histoire de la Corse et de la Méditerranée et grand spécialiste de Pascal Paoli, dont il publie la correspondance.
Antoine-Marie Graziani est un historien moderniste français professeur des Universités, spécialiste de l'histoire de la Corse et de la Méditerranée et grand spécialiste de Pascal Paoli, dont il publie la correspondance.
Patrice Gueniffey
Historien et directeur d'études à l'EHESS, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Spécialiste de la Révolution et de l’Empire. Il fait partie de l’équipe de programmation de cette manifestation.
Historien et directeur d'études à l'EHESS, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Spécialiste de la Révolution et de l’Empire. Il fait partie de l’équipe de programmation de cette manifestation.
David Chanteranne
David Chanteranne est historien et historien de l'art, journaliste et écrivain. Attaché de conservation au Musée Napoléon de Brienne-le-Château, il a contribué à plusieurs expositions et colloques sur des sujets de la période napoléonienne. Il est rédacteur en chef de plusieurs revues. Il vient de publier une biographie de Jacques-Louis David.
David Chanteranne est historien et historien de l'art, journaliste et écrivain. Attaché de conservation au Musée Napoléon de Brienne-le-Château, il a contribué à plusieurs expositions et colloques sur des sujets de la période napoléonienne. Il est rédacteur en chef de plusieurs revues. Il vient de publier une biographie de Jacques-Louis David.
©Vice TV
Romain Marsily
Romain Marsily est un journaliste, producteur et dirigeant de média. Après être passé par Canal+ et Vivendi, il a dirigé Vice France. Il produit notamment le podcast d'actualité géopolitique Le Corse et l'Auvergnat. Il enseigne à Sciences Po Paris dans le Master Communication, Médias et Industries créatives.
Romain Marsily est un journaliste, producteur et dirigeant de média. Après être passé par Canal+ et Vivendi, il a dirigé Vice France. Il produit notamment le podcast d'actualité géopolitique Le Corse et l'Auvergnat. Il enseigne à Sciences Po Paris dans le Master Communication, Médias et Industries créatives.
David Feutry
David Feutry est archiviste paléographe, agrégé et docteur en histoire, professeur dans le secondaire, chargé de cours à l’institut national du patrimoine au Centre national de la fonction publique territoriale et au ministère de la Culture. Son dernier ouvrage paru chez Perrin, Le Duc de Choiseul, l’orgueil au pouvoir
David Feutry est archiviste paléographe, agrégé et docteur en histoire, professeur dans le secondaire, chargé de cours à l’institut national du patrimoine au Centre national de la fonction publique territoriale et au ministère de la Culture. Son dernier ouvrage paru chez Perrin, Le Duc de Choiseul, l’orgueil au pouvoir
©Photo DR
Laetitia De Witt
Laetitia De Witt est docteur en Histoire et historienne. Elle a publié en 2007 une biographie très remarquée sur le prince Victor-Napoléon. Elle est descendante de la famille Bonaparte. Son livre à paraître, la biographie de Laetizia Bonaparte chez Taillandier.
Laetitia De Witt est docteur en Histoire et historienne. Elle a publié en 2007 une biographie très remarquée sur le prince Victor-Napoléon. Elle est descendante de la famille Bonaparte. Son livre à paraître, la biographie de Laetizia Bonaparte chez Taillandier.
©Hannah Assouline
Vincent Haegele
Vincent Haegele est archiviste paléographe de l'École nationale des chartes auteur d’une thèse consacrée à Joseph Bonaparte. Il est en particulier l'éditeur scientifique de la correspondance de Joseph et de son frère Napoléon (Napoléon et Joseph Bonaparte : correspondance intégrale, 1784-1818) aux éditions Tallandier en 2007.
Passé ensuite par l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques, il est aujourd’hui conservateur des bibliothèques à la ville de Versailles.
Dans son livre Un printemps à Naples, à partir d'archives françaises et italiennes, il fait un retour sur l'implantation de Napoléon sur les terres napolitaines.
Vincent Haegele est archiviste paléographe de l'École nationale des chartes auteur d’une thèse consacrée à Joseph Bonaparte. Il est en particulier l'éditeur scientifique de la correspondance de Joseph et de son frère Napoléon (Napoléon et Joseph Bonaparte : correspondance intégrale, 1784-1818) aux éditions Tallandier en 2007.
Passé ensuite par l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques, il est aujourd’hui conservateur des bibliothèques à la ville de Versailles.
Dans son livre Un printemps à Naples, à partir d'archives françaises et italiennes, il fait un retour sur l'implantation de Napoléon sur les terres napolitaines.
©Ugo Muraca
Ugo Muraca
Ugo Muraca est doctorant (cycle XXXVIII) au Dipartimento di Civiltà Antiche e Moderne (Université de Messine, Italie). Son projet de recherche vise à analyser et à comparer les cahiers de doléances de la noblesse française. Sa thèse de licence portait sur le déploiement de la violence par les Jacobins comme outil politique pendant la Terreur (1793-1794) ; sa thèse de maîtrise portait sur les doléances libérales des nobles lors de la convocation des États généraux en France en 1789. Ses derniers articles couvrent l’interprétation de l’idéologie robespierriste par Jacob L. Talmon (« Da Rousseau a Robespierre : i Giacobini secondo Jacob L. Talmon », in Peloro, VII, 2, 2022) et les conditions de Carboneria dans toute la Sicile après la répression des insurrections de 1820-1821.
Il est également membre du comité de rédaction de la Revue européenne d’études sur l’époque napoléonienne et la période de la Restauration, dirigée par Thierry Lentz et Luigi Mascilli Migliorini. En outre, il est également membre du comité éditorial de la série "Mediterraneo. Cultures, sociétés et institutions entre le Moyen Âge et l’époque contemporaine » de la maison d’édition Aracne.
Ugo Muraca est doctorant (cycle XXXVIII) au Dipartimento di Civiltà Antiche e Moderne (Université de Messine, Italie). Son projet de recherche vise à analyser et à comparer les cahiers de doléances de la noblesse française. Sa thèse de licence portait sur le déploiement de la violence par les Jacobins comme outil politique pendant la Terreur (1793-1794) ; sa thèse de maîtrise portait sur les doléances libérales des nobles lors de la convocation des États généraux en France en 1789. Ses derniers articles couvrent l’interprétation de l’idéologie robespierriste par Jacob L. Talmon (« Da Rousseau a Robespierre : i Giacobini secondo Jacob L. Talmon », in Peloro, VII, 2, 2022) et les conditions de Carboneria dans toute la Sicile après la répression des insurrections de 1820-1821.
Il est également membre du comité de rédaction de la Revue européenne d’études sur l’époque napoléonienne et la période de la Restauration, dirigée par Thierry Lentz et Luigi Mascilli Migliorini. En outre, il est également membre du comité éditorial de la série "Mediterraneo. Cultures, sociétés et institutions entre le Moyen Âge et l’époque contemporaine » de la maison d’édition Aracne.
©Paris-IEA
Antonino De Francesco
Antonino De Francesco est professeur d’histoire moderne à l’Université de Milan et chercheur associé à l’Institut d’histoire de la Révolution française, Université Paris-Sorbonne. Ses recherches portent sur l’histoire des révolutions atlantiques et leur impact sur la tradition politique de la modernité à travers différent aspects tels que l’histoire des pratiques politiques, l’histoire de la circulation des idées et l’histoire des nationalismes.
Son dernier ouvrage : L’Italie des Bonaparte.
Antonino De Francesco est professeur d’histoire moderne à l’Université de Milan et chercheur associé à l’Institut d’histoire de la Révolution française, Université Paris-Sorbonne. Ses recherches portent sur l’histoire des révolutions atlantiques et leur impact sur la tradition politique de la modernité à travers différent aspects tels que l’histoire des pratiques politiques, l’histoire de la circulation des idées et l’histoire des nationalismes.
Son dernier ouvrage : L’Italie des Bonaparte.
©Radio France
Isabelle Latour
Directrice du musée Pasquale Paoli à Merusaglia.
Directrice du musée Pasquale Paoli à Merusaglia.
Contacts
Médiathèque de Castagniccia Mare è Monti
Ancienne usine à tanin I Fulelli
20213 A Penta di Casinca
Tél : 04 95 59 50 17 ou 04 95 59 50 19
Mail : mediatheque.folelli@gmail.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/mediathequeCastagnicciaMareMonti
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