Approche historique, géographique et économique de la Corse


Ce texte a été écrit en 2009 par Emilie Tomas, doctorante à l'université de Corse dans le cadre du porjet Langues d'Europe et de Méditerranée.



I/HISTOIRE

Dans l’état actuel des recherches, les traces de l’Homme se manifestent en Corse à partir du Mésolithique. Cette période est documentée par les travaux de F. de Lanfranchi (Curacchiaghiu, Araguina-Sennola), J. Cesari (Campu Stefanu), F. Demouche et A. Pasquet (Caniscione). Ce sont surtout les régions méridionales, Taravo, Alta Rocca, Sartenais, alentours de Purtivechju, qui ont livré les témoignages les plus nombreux d’une population de chasseurs-pêcheurs pratiquant la cueillette, avant de connaître l’agriculture et l’élevage qui marquent le passage dans une économie de type néolithique vers les débuts du VIe millénaire. Ce bouleversement dans les modes de vie induit une spécialisation croissante au sein des activités de subsistance et une exploitation raisonnée des caractéristiques géographiques de l’île. Au cours des quatre millénaires du Néolithique, les groupes insulaires font preuve d’un réel dynamisme économico-culturel afin de se procurer les matières premières (silex et obsidienne de Sardaigne, métaux, etc.) manquant à leurs besoins les plus élémentaires. Cet essor des relations à distance se poursuit au début du IIe millénaire avec l’avènement des sociétés de l’âge du Bronze qui entretiennent des liens très étroits avec la Sardaigne nuragique et l’Italie péninsulaire. L’âge du Fer semble marqué par un repli culturel doublé d’un morcellement géographique dont les auteurs antiques (Strabon, Ptolémée d’Alexandrie) se feront l’écho.

Dans l’Antiquité, la Corse est située à la croisée géographique de tous les espaces commerciaux occidentaux ; Étrusques, Phocéens, Puniques et Romains s’installeront dans l’île, avec plus ou moins de fortune. La première mention de l’île est faite au VIe siècle par Hécatée de Milet qui signale que « Kurnos est une île sous le vent du nord par rapport à la Iapygie ». Désireux de trouver des métaux et des lieux de pêche, les Phocéens y avaient fondé, vers 560, le comptoir d’Alalia (actuelle Aléria) qui était un relais entre Marseille et le détroit de Sicile. L’île s’ouvre à nouveau sur la Méditerranée et son foisonnement de cultures. Vingt ans plus tard, et cela durant vingt-cinq années (540 à 535 av. J.-C.), le comptoir est considéré comme la métropole phocéenne de l’Occident ; il s’effacera au profit de Massalia. Suite à la bataille d’Alalia, les Étrusques deviennent les nouveaux maîtres de l’île jusqu’à l’arrivée des Romains en 259 av. J.-C., ils y fondèrent deux colonies – Aléria et Mariana – vers 90 - 80 av. J.-C. Tournée vers le dehors, l’économie coloniale a contribué à affirmer le littoral par rapport à l’intérieur de l’île.

Les troubles et les destructions provoquées par les invasions des lombards encouragèrent le Saint-Siège, héritier de Rome, à affirmer son autorité sur la Corse : Grégoire le Grand, dès le VIe siècle, se préoccupe de protéger l’île en manifestant le souci de l’évangéliser. Mais le harcèlement des razzias sarrasines poussa la papauté à demander d’abord l’aide des marquis de Toscane pour exercer sa mission, puis elle confia la Corse à l’archevêque de Pise à la fin du XIe siècle. Une trêve d’un peu plus d’un siècle s’ensuit en Corse, propice à la construction d’édifices, d’églises ou de ponts, et à un commerce fructueux avec la Toscane.

À l’aube du XIIe siècle, un certain nombre d’habitats apparaît dans la documentation écrite, surtout en Balagne. Pour chacun d’eux, il n’existe pas d’indices d’une occupation du site même ou de ses environs immédiats durant l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge. Mais les habitats des IVe-VIe siècles sont bien attestés dans les zones basses et proches. A priori, la faible distance séparant les établissements antiques et médiévaux implantés sur des mêmes terroirs pourrait laisser imaginer un déplacement de l’habitat durant le haut Moyen Âge, sans véritable coupure dans l’occupation du terroir. Il semble qu’au moment de l’abandon du site antique – entre le Ve et le VIIe siècle – il y ait une dispersion de la population et la mise en place d’une nouvelle organisation, sur des bases peut-être familiales. Or, les témoignages archéologiques ne sont pas en mesure actuellement d’étayer une telle hypothèse.
Après la bataille de la Meloria au large de Livourne en 1284, l’effondrement de Pise consacre la suprématie de Gênes. La rivalité entre les féodaux corses, les clans génois et le pape Eugène IV se conclut en 1453 par la cession du gouvernement de l’île à une banque, l’Office de Saint Georges. L’Office bâtit de nouvelles tours sur le littoral ainsi que des villes fortifiées : Bastia (1380), Algaiola et San Fiurenzu (1420), Aiacciu (1492) et Purtivechju (1539).
Jusqu’au XVIIIe siècle, la Corse est sous domination génoise. Elle connaît trois siècles de révoltes, la plus conséquente étant la première, en 1358. Gênes donne alors à la Corse son premier statut contenant un ensemble de règles administratives, fiscales, judiciaires, civiles et pénales. L’île est divisée en deux régions : l’En Deça des Monts « Terra di Cumune » (terre des communautés) et l’Au-delà des Monts, « Terra dei Signori » (terre des seigneurs). Gênes fait construire 19 tours de guet sur le pourtour de l’île, en vue de se protéger des razzias barbaresques qui se multiplient. Après 1550, Sampieru d’Ornanu surnommé Sampieru Corsu tente par deux fois d’arracher la Corse à la domination génoise, mais en vain. En 1729 s’ouvre une période de troubles avec le déclin de Gênes comme puissance méditerranéenne. Pascal Paoli est élu général de la Nation corse en 1755, et organise un gouvernement. Une constitution est adoptée dont l’exécutif appartient à Paoli et le législatif est géré par une assemblée générale (consulta), élue au suffrage universel. En 1763, il chasse les Génois, crée une monnaie, et ouvre une université à Corte. Le 15 mai 1768, Gênes cède la Corse à la France par le traité de Versailles. Paoli proclame une levée en masse. Le 7 octobre 1768, les Français sont battus à U Borgu. Mais le 8 mai 1769, les Corses sont battus à leur tour lors de la bataille de Ponte Novu. Paoli s’exile en Angleterre. Le 15 août 1769, Napoléon Bonaparte voit le jour à Ajaccio. La Corse est gouvernée par Marbeuf et devient pays d’Etats. L’assemblée n’a qu’un rôle consultatif, l’administration des communes reste toutefois aux mains des autochtones. En 1794 le retour de Pascal Paoli avec les troupes du roi d’Angleterre voit la constitution du royaume anglo-corse. Or en 1796, l’île redevient française ; elle est divisée en deux départements, le Golo et le Liamone. En 1811, la Corse est réorganisée en un seul département.
En 1943, les corses chassent les occupants italiens et allemands ; l’île est le premier département français à se libérer. En mai 1975, la Corse est à nouveau divisée en deux départements : Corse du Sud (2A) et Haute Corse (2B). En 1981, l’Université de Corse est réouverte.
 

II/GEOGRAPHIE

La Corse est située dans le bassin occidental de la Méditerranée. Sa superficie totale est de 8 680 km² et elle compte une population de 279 000 hab. (2006). La distance entre les deux extrémités du Cap Corse aux Bouches de Bonifaziu est d’environ 183 kilomètres. Sa plus grande largeur, - du Capu Rossu, à l’Ouest, à la Tour de Bravona, à l’Est – est de 84 kilomètres. Le système orographique de l’île ne forme qu’un chaos de montagnes aux pentes diversement inclinées, elle se compose d’une chaîne principale qui forme la charpente de l’île, et à laquelle viennent se relier une multitude de chaînons secondaires. Son point culminant est à 2 710 mètres, son altitude moyenne est de 568 mètres. Un examen même superficiel de la carte permet de distinguer, quatre formes de relief : À l’Occident, une région de hautes terres, où l’on peut discerner une chaîne centrale dont les sommets sont plus élancés au Nord (Cintu, 2 710 mètres), qu’au Sud (Incudine, 2 134 mètres) et des chaînons secondaires, de direction Sud-Ouest-Nord-Est, entre lesquels les torrents ont creusé de profondes vallées, communiquant difficilement les unes avec les autres. À l’intérieur, une zone centrale, dont le niveau moyen se situe entre 350 et 500 mètres et formée de bassins échelonnés du Nord-Ouest au Sud-Est. Vers l’Orient, une région dont le niveau ne dépasse guère 1 200 mètres en moyenne, où le paysage prend un aspect moins heurté, plus doux, exempt de ces contrastes violents qui opposent crêtes et dépressions dans la Corse de l’Ouest.
La largeur de la Corse étant très petite par rapport à l’élévation de ses montagnes, les cours d’eau n’ont à franchir que de faibles distances, tandis qu’ils descendent de hauteurs considérables ; ce sont par conséquent des torrents plutôt que des fleuves. Les deux principaux sont le Golu et le Tavignanu. Le Golu est le plus important, sa longueur totale est de 84 kilomètres, il traverse l’aride plateau du Niolu, arrose Calacuccia, et sort du Niolu par un étroit défilé. Il se dirige ensuite vers le nord et longe à une faible distance la route d’Aiacciu à Bastia. Il débouche dans la plaine de Mariana, vallée d’alluvions, et va se jeter dans la mer par un estuaire assez large, au sud de l’étang de Biguglia. On trouve également le Tavignanu, au sud du Golu, il prend sa source dans le lac de Ninu. La longueur de son cours est de 80 kilomètres, il suit la vallée éponyme.
La géologie insulaire détermine quatre grands domaines géographiques : la Corse hercynienne, formée d’un socle de cristallin, qui comprend les deux tiers de l’île, à l’ouest d’une ligne Calvi-Sulinzara ; on y trouve les sommets les plus élevés ; la Corse schisteuse ou alpine au Nord-est (dont la Cap Corse), fortement boisée ; une dépression centrale de l’Isula à Corti et Sulinzara, sillon d’altitude modérée ; des plaines alluviales et plateaux côtiers formés de roches sédimentaires : plaine orientale, causse de Bonifaziu.  
Sa position en latitude et sa situation maritime la prédisposent à jouir d’un climat essentiellement méditerranéen. Toutefois, le relief, dont les plus hauts niveaux approchent, nous l’avons vu, de 3 000 mètres, introduit des éléments très efficients de variété ; c’est pourquoi l’on peut dire que la Corse présente, sur la majeure partie de son territoire, les caractères d’un climat méditerranéen d’altitude. Le couvert végétal est essentiellement constitué de maquis et de forêts (pinèdes, hêtraies, châtaigneraies). Le relief élevé de l’île est à l’origine d’une flore très variée, qui comprend environ 2 000 espèces végétales, dont près de 80 variétés endémiques telles que la violette corse, l’immortelle des frimas, le diantre des calanques, la linaire jaune ou le crocus corse. Les conditions climatiques, qui varient selon l’altitude et l’orientation des versants, entraînent une répartition de la végétation en différents étages. La faune corse, même si cela semble une évidence, se caractérisera essentiellement par son insularité : barrière ou filtre (plus ou moins sélectif), protection ou refuge, le fait géographique est incontournable. Il faut y ajouter, mais dans une moindre mesure, les contraintes climatiques méditerranéennes et l’intervention humaine, volontaire ou pas.
L’île est par ailleurs particulièrement sensible aux régimes des vents soufflant sur cette partie du bassin méditerranéen, tant pour les grands courant que pour les brises locales. Le libeccio notamment est le grand vent de l’île. Ses effets se font sentir sur toute la région mais à des degrés divers. Généralement sec en été, il se charge d’humidité en hiver, déversant alors de fortes pluies principalement sur les versants occidentaux.
La Corse compte deux départements : la Haute-Corse et la Corse-du-Sud. La Corse dépend de la cour d’appel de Bastia, de l’académie d’Aiacciu, et appartient à la région militaire Méditerranée de Lyon. Elle fait en outre partie de la province ecclésiastique d’Aix-en-Provence. Bastia est le chef-lieu du département de la Haute-Corse, qui compte deux préfectures : Calvi et Corti. Le département de la Corse-du-Sud a pour chef-lieu la ville d’Ajaccio, et Sartène comme sous-préfecture. La Corse s’est vu attribuer depuis 1982 le statut particulier de collectivité territoriale, et depuis 1992, l’administration de la Région est rattachée à un Conseil exécutif de sept membres et à une assemblée régionale de cinquante et une personnes élues au suffrage universel.
 
III/ÉCONOMIE

Le Produit Intérieur Brut (parité nominale) est estimé à 6 359 000 euros (2006), sa croissance est de 4,7% (2002). Le tourisme, une des premières activités de l’île, a été multiplié par quatre en vingt ans. La population double au mois d’août et 60% des touristes viennent visiter l’île en période estivale. Le tourisme employait en 2005, 14 700 travailleurs en Corse (18% des postes salariés du secteur privé). La restauration est le second employeur lié au tourisme après l’hôtellerie et plus de la moitié (58%) des emplois du secteur sont générés par l’afflux de vacanciers.
La pêche maritime présente un caractère artisanal. La plupart des navires ont un tonnage et une puissance faibles et pratiquent une pêche côtière, notamment sur la côte ouest. Les chalutiers sont concentrés sur le plateau continental de la côte Est. La profession regroupe environ 300 marins pêcheurs. En l’absence de criée, la production de la pêche insulaire est estimée entre 1 000 et 1 500 tonnes par an. Les produits sont vendus en majorité sur le marché local, directement aux hôtels et restaurants ou par le biais des mareyeurs. Avec ses 1 000 km de côtes baignées à bonne température, la Corse est un site adapté au développement de l’aquaculture. Cette filière se développe depuis une quinzaine d’année et compte actuellement onze unités de production (grossissement de loups et daurades, filière huîtres, moules) et deux écloseries. L’aquaculture corse représente, après la viticulture, la principale activité exportatrice de l’île dans le secteur Agriculture-Pêche. Environ 900 tonnes de loups et de daurades sont ainsi produites, 90 % étant vendues hors de l’île, à destination du continent ou exportées sur le marché européen (Espagne, Italie, Europe du Nord).
L’élevage est l’activité principale de l’agriculture corse. En 2003, le cheptel bovin comptait 74 000 têtes. Les 41 000 vaches allaitantes de l’île produisaient 1 100 tonnes de veau l’an. On estime le nombre d’ovins à 152 585 et celui des caprins à 46 940. L’élevage extensif des porcins est typique de l’agriculture corse. Près de 90 % des agriculteurs produisent leur propre charcuterie.
La culture intensive viticole et fruitière se concentre dans la plaine d’Aléria alors que le reste de l’île connaît une agriculture de montagne extensive dont les principales productions sont l’élevage, l’olivier et le châtaignier. La Corse s’est spécialisée dans la production d’agrumes et principalement de clémentines. La quasi-totalité des clémentines françaises sont produites sur l’île. Le Centre Corse de l’INRA est très impliqué dans le développement et la recherche de qualité des agrumes corses. En revanche la production de kiwi est en déclin rapide du fait du manque d’investissements. La production de châtaignes (en Castagniccia, dans le Taravo et la vallée de la Gravona) et d’olives (dans le sud, la Balagna et le Nebbiu sont en forte progression. L’huile corse a obtenu une AOC en 2004.
La production en masse de vin de table a connu un âge d’or avec l’installation sur la côte Est des rapatriés d’Algérie qui amenèrent avec eux les pratiques agricoles modernes et la mécanisation. Mais l’effondrement de ce marché dans la décennie suivante entraîna une crise majeure du secteur. Au cours des années 1990, les surfaces cultivées se sont stabilisées autour de 7 000 hectares grâce à une stratégie d’amélioration de la qualité. La viticulture est, en valeur, la première activité agricole corse. On peut citer les appellations d’origine contrôlée d’Ajacciu, Patrimoniu, le muscat du Cap Corse.
 
 
 
 
  Utilisation du sol de la région                     hectare et %   Corse  Corse Région/France métropolitaine   2006 2007* 2007* SAU des exploitations de la région 160 639 156 141 0,6 Dont : Céréales (y compris semences) 1 750 1 800 0,0          Oléagineux (y compris semences) 0 0 0,0          Protéagineux (y compris semences) 30 155 0,1          Légumes secs 0 0 0,0          Fleurs et plantes ornementales 33 38 0,5          Jachères 920 1 060 0,1          Cultures fruitières (y compris châtaigneraies, oliveraies, noyeraies) 7 933 7 133 3,7          Vignes 7 194 7 158 0,8          Surface toujours en herbe des exploitations 134 100 130 000 1,6 * semi-définitif       Source : Service de la Statistique et de la Prospective_Statistique Agricole Annuelle        
  Nombre d'établissements du commerce par activité au 31 décembre                nombre et %   Corse   Région/France*   2005 2006 2006 Commerce et réparation automobile 656 670 0,7 Commerce de gros et intermédiaire de commerce 972 959 0,4 Grandes surfaces à prédominance alimentaire 59 59 0,5 Magasins d'alimentation, spécialisés ou non 899 915 1,1 Autres commerces de détail, en magasin ou non, réparations 3 202 3 240 0,8 Total 5 788 5 843 0,7 * France = France métropolitaine et DOM       Champ : établissements actifs au 31 décembre       Source : Insee, CLAP                        
 

 
 
HISTOIRE
 
Camps Gabriel. – Préhistoire d’une île. – Paris : Errance, 1988. – 283 p.
De Lanfranchi Franck. WEISS Michel-Claude. – L’aventure humaine préhistorique en Corse. – Ajaccio : Albiana, 1997. – 503 p.
Oberti, Stéphanie ; Peraldi, Xavier. - La Corse et Aléria dans les échanges maritimes méditerranéens d’hier et d’aujourd’hui. - 1-23 (médiathèque).
Istria, Daniel. - Pouvoir et fortification dans le nord de la Corse. – Ajaccio : Piazzola, 2005. - 517 p.
Renucci, Janine. - La Corse. – Paris : Presses Universitaires de France, 2001 (7ème éd.). - 128 p.
 
GEOGRAPHIE
 
Albitreccia, Antoine. - La Corse : la géographie, l’évolution historique, la vie actuelle. – Paris : Hachette, 1933.
Joanne, Adolphe. - Département de la Corse. – Paris : Hachette, 1880.
Franceschi Paul. – La faune de vertébrés corse. – ADECEC – Cervioni, 1994, 12 p.
Renucci, Janine. - La Corse. – Paris : Presses Universitaires de France, 2001 (7ème éd.). - 128 p.
 
 
ECONOMIE
 
Castellani, Michel. – Les mutations économiques et démographiques de la Corse Contemporaine. – Grenoble. – thèse universitaire, 1992.
Renucci, Janine. - La Corse. – Paris : Presses Universitaires de France, 2001 (7ème éd.). - 128 p.
 
 
WEBOGRAPHIE
 
 
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