SEANCE PLENIERE DU CESECC MERCREDI 29 MARS 2023
MOTION 2023-06 1
DEPOSEE PAR : Jean DAL COLLETTO, Léon GIACOMONI, Patrick SALVATORINI
OBJET : Interdiction du corse à l’Assemblée de Corse
Le 9 mars, le tribunal administratif de Bastia, saisi par le préfet, a annulé une disposition du règlement intérieur de l’Assemblée de Corse qui prévoyait la possibilité d’utiliser la langue historique de l’île pendant les débats.
[...]
Le CESEC rappelle que le 13 octobre 1988 l’assemblée de Corse votait la délibération 88/59 qui stipulait « Article premier : L’assemblée de Corse affirme l’existence d’une communauté historique et culturelle vivante regroupant les Corses d’origine et les Corses d’adoption le peuple Corse.
Elle entend faire valoir les droits du peuple corse à la préservation de son identité culturelle et à la défense de ses intérêts économiques et sociaux spécifiques… »
Au premier de rang de ses droits figurait l’enseignement de la langue corse et sa pratique dans les actes de la vie politique, économique, culturelle de la Corse et au sein de la diaspora du peuple corse.
Le CESEC en conclut :
- Que la nécessité d’une réforme constitutionnelle, notamment des articles 2 et 75-1 pour valoriser le statut des langues régionales, est impérative.
- Que la Co officialité de facto doit rester de mise au sein de la collectivité de Corse.
LE CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL, ENVIRONNEMENTAL ET CULTUREL DE CORSE demande donc que l’ensemble des structures publiques et privées aient la possibilité d’utiliser la langue corse dans leurs usages.
MOTION 2023-06 1
DEPOSEE PAR : Jean DAL COLLETTO, Léon GIACOMONI, Patrick SALVATORINI
OBJET : Interdiction du corse à l’Assemblée de Corse
Le 9 mars, le tribunal administratif de Bastia, saisi par le préfet, a annulé une disposition du règlement intérieur de l’Assemblée de Corse qui prévoyait la possibilité d’utiliser la langue historique de l’île pendant les débats.
[...]
Le CESEC rappelle que le 13 octobre 1988 l’assemblée de Corse votait la délibération 88/59 qui stipulait « Article premier : L’assemblée de Corse affirme l’existence d’une communauté historique et culturelle vivante regroupant les Corses d’origine et les Corses d’adoption le peuple Corse.
Elle entend faire valoir les droits du peuple corse à la préservation de son identité culturelle et à la défense de ses intérêts économiques et sociaux spécifiques… »
Au premier de rang de ses droits figurait l’enseignement de la langue corse et sa pratique dans les actes de la vie politique, économique, culturelle de la Corse et au sein de la diaspora du peuple corse.
Le CESEC en conclut :
- Que la nécessité d’une réforme constitutionnelle, notamment des articles 2 et 75-1 pour valoriser le statut des langues régionales, est impérative.
- Que la Co officialité de facto doit rester de mise au sein de la collectivité de Corse.
LE CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL, ENVIRONNEMENTAL ET CULTUREL DE CORSE demande donc que l’ensemble des structures publiques et privées aient la possibilité d’utiliser la langue corse dans leurs usages.
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