Hommage à Noëlle Vincensini / Projection des films "Images de famille" de Jean-Pierre Chabrol et "Stonde" de Noëlle Vincensini
Samedi 7 février - 18h30
Cinémathèque de Corse - Portivechju

IMAGES DE FAMILLE
Jean-Pierre Chabrol • 30 min
Lettu Maio (hameau de Pietroso dont est originaire la famille Vincensini) • Années 50.
En présence d’Elsa Chabrol
Elsa Chabrol est scénariste, réalisatrice et écrivaine
Fille de Jean-Pierre Chabrol et Noëlle Vincensini.
Après son Bac à Ajaccio, Elsa est partie faire ses études à l’Ecole de cinéma de Lodz en Pologne.
Elle a travaillé comme assistante ou scripte sur une quinzaine de long-métrages cinéma.
Après un passage à la télévision comme assistante puis réalisatrice, Elsa se consacre
exclusivement à l’écriture et la réalisation de films, en majorité des documentaires.
Elle a été jusqu’à juin 2008 responsable du département des documentaires à Radiobras (Télévision nationale brésilienne).
Elle a écrit plusieurs romans (L’heure de Juliette, Emprise et la guerre de Louise).

STONDE
Noëlle Vincensini
France • Documentaire • 1985 • 45 min
Près de dix ans après Da fassi una spulendata et Da la piaghja a la muntagna, Noëlle Vincensini, termine une trilogie emblématique du riacquistu.
Ces Stonde avec « ceux de Lettu Maio » égrènent les échos des fêtes d’avant, quand elles duraient quatre jours, les mazurkas et les polkas qu’on dansait à l’aire à blé, l’intimité avec la nature, avec la vie, avec la mort, tous ces instants où l’on se raconte les instants d’avant.
« Un instant pour la vie, un instant pour la mort », chantonne la fillette en lançant son ballon sur le mur des souvenirs de cette petite communauté rurale, tandis que la veuve caresse le chevalet de la tombe de l’époux.
La Saint-Michel réunit le village et les yeux de chacun picotent devant les images palies d’un temps enfui, images d’instants.
« La vie est cheval qui va » scandent les canzunetti.
Comme dans ses deux précédents documentaires, Noëlle Vincensini avec Stonde saisit la vérité sans que la nostalgie ne trouble le propos.
En mettant le point final à la peinture de la Corse qui lui est chère, la réalisatrice passe le témoin plutôt qu’elle ne témoigne, avec respect et déférence pour tous ceux qu’elle a porté à l’écran. Un regard juste sur une perte d’identité toujours aussi actuelle.

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