Madame, Monsieur,
Cari cumpatriotti,
Je suis fier et heureux de pouvoir ce soir vous présenter mes vœux pour l’année à venir.
Je vous parle aujourd’hui depuis mon bureau de Bastia : c’est une façon symbolique de dire, à nos agents comme à l’ensemble des Corses, que la nouvelle Collectivité de Corse place la logique d’équité territoriale au cœur de sa vision et de son action.
Notre institution est celle de la Corse tout entière. Celle de tous les Corses, de l’île comme de la diaspora.
Les fêtes de fin d’année sont un moment privilégié pour se retrouver avec celles et ceux que l’on aime.
Cari cumpatriotti,
Je suis fier et heureux de pouvoir ce soir vous présenter mes vœux pour l’année à venir.
Je vous parle aujourd’hui depuis mon bureau de Bastia : c’est une façon symbolique de dire, à nos agents comme à l’ensemble des Corses, que la nouvelle Collectivité de Corse place la logique d’équité territoriale au cœur de sa vision et de son action.
Notre institution est celle de la Corse tout entière. Celle de tous les Corses, de l’île comme de la diaspora.
Les fêtes de fin d’année sont un moment privilégié pour se retrouver avec celles et ceux que l’on aime.
Un moment privilégié aussi, pour penser aux êtres chers qui nous ont quittés, et pour exprimer notre solidarité envers celles et ceux qui font face à la maladie, à la solitude, ou aux difficultés du quotidien.
Cette exigence de solidarité a trouvé à s’accomplir lors des jours passés, où notre île a été, une nouvelle fois, confrontée à une violente tempête.
Des évènements climatiques désormais récurrents qui nous confortent dans la conviction que la Corse doit s’affirmer comme un acteur engagé de la lutte contre le réchauffement climatique.
Les dégâts matériels et l’impact économique de la tempête Fabien seront considérables.
Ils auraient été plus graves encore, et auraient pu s’étendre à des pertes en vies humaines, sans la mobilisation exceptionnelle de toutes et de tous, sur terre, sur mer, et dans les airs : qu’ils en soient remerciés.
Cette exigence de solidarité a trouvé à s’accomplir lors des jours passés, où notre île a été, une nouvelle fois, confrontée à une violente tempête.
Des évènements climatiques désormais récurrents qui nous confortent dans la conviction que la Corse doit s’affirmer comme un acteur engagé de la lutte contre le réchauffement climatique.
Les dégâts matériels et l’impact économique de la tempête Fabien seront considérables.
Ils auraient été plus graves encore, et auraient pu s’étendre à des pertes en vies humaines, sans la mobilisation exceptionnelle de toutes et de tous, sur terre, sur mer, et dans les airs : qu’ils en soient remerciés.
Et qu’il me soit permis de citer deux exemples de cet engagement exemplaire visant à assurer la sécurité et la continuité du service public :
- les agents des routes et les forestiers sapeurs de la Collectivité de Corse, mobilisés partout, et notamment dans les territoires de l’intérieur et de montagne ;
- la Compagnie Air Corsica qui, le lundi 23 décembre, a organisé, avec le concours de ses partenaires et des escales corses d’Air France, un véritable pont aérien entre le Continent et la Corse, avec 51 vols supplémentaires, ceci pour permettre à tous ses passagers de passer Noël là où ils le souhaitaient.
Comment ne pas voir, dans cette adversité douloureuse comme dans notre capacité collective à la surmonter, une métaphore de la période difficile que vit la Corse ?
J’avais dit, lors de mes vœux de l’année dernière, que 2019 serait une année à hauts risques...
Cette analyse s’est avérée malheureusement exacte.
Au plan international et européen comme au plan français, les mois à venir sont lourds d’incertitudes et de menaces.
En Corse, l’année écoulée aura été difficile, souvent douloureuse.
Difficile dans le domaine social, avec une pauvreté et une précarité structurelles qui ne reculent pas, et des risques, par exemple sur le futur régime des retraites.
Difficile dans le domaine économique : la crise agricole, la fragilité des entreprises, la saison touristique en demi-teinte, les phénomènes de concentration excessive dans des secteurs importants soulignent la nécessité de modifier profondément notre modèle économique ;
Difficile dans le domaine sociétal, avec une multiplication d’actes graves, culminant dans des assassinats, qui dessinent la trame sombre de pans entiers d’une société insulaire en butte aux pressions et aux menaces.
Difficile dans le domaine politique enfin, avec un Etat qui, en niant la dimension politique et historique de la question corse, méprise et délégitime le suffrage universel.
Et réactive ainsi les logiques de conflit et de violence, là où les Corses aspirent au dialogue, à la paix, et à la reconnaissance de ce qu’ils sont collectivement.
Nous n’avons que trop connu, pendant des décennies, les drames, la répression, les attentats, les prisons, les vies gâchées, les familles dévastées.
J’avais dit, lors de mes vœux de l’année dernière, que 2019 serait une année à hauts risques...
Cette analyse s’est avérée malheureusement exacte.
Au plan international et européen comme au plan français, les mois à venir sont lourds d’incertitudes et de menaces.
En Corse, l’année écoulée aura été difficile, souvent douloureuse.
Difficile dans le domaine social, avec une pauvreté et une précarité structurelles qui ne reculent pas, et des risques, par exemple sur le futur régime des retraites.
Difficile dans le domaine économique : la crise agricole, la fragilité des entreprises, la saison touristique en demi-teinte, les phénomènes de concentration excessive dans des secteurs importants soulignent la nécessité de modifier profondément notre modèle économique ;
Difficile dans le domaine sociétal, avec une multiplication d’actes graves, culminant dans des assassinats, qui dessinent la trame sombre de pans entiers d’une société insulaire en butte aux pressions et aux menaces.
Difficile dans le domaine politique enfin, avec un Etat qui, en niant la dimension politique et historique de la question corse, méprise et délégitime le suffrage universel.
Et réactive ainsi les logiques de conflit et de violence, là où les Corses aspirent au dialogue, à la paix, et à la reconnaissance de ce qu’ils sont collectivement.
Nous n’avons que trop connu, pendant des décennies, les drames, la répression, les attentats, les prisons, les vies gâchées, les familles dévastées.
Notre devoir est de refuser les enchaînements qui nous renverraient à ces heures sombres.
Notre responsabilité est de construire une société corse libre, émancipée, et apaisée.
Le chemin pour y parvenir ne peut être, j’en ai la conviction absolue, que celui de la démocratie, comme méthode et comme objectif.
C’est la démocratie, et elle seule, qui nous permettra de faire cesser les dérives internes à la société corse.
C’est la démocratie, et elle seule, qui nous permettra de faire reconnaître par la France et par l’Europe le caractère légitime du combat historique mené par le peuple corse pour la reconnaissance de ses droits.
La situation actuelle de la Corse nous place donc face à nos devoirs, et à nos responsabilités : individuellement, en tant que citoyens de cette île. Et collectivement, en tant que peuple.
C’est le cas dans des domaines très précis, comme la question des déchets : voulons-nous, oui ou non, nous donner les moyens de régler ce problème, en positionnant la Corse comme un territoire insulaire leader en matière notamment d’économie circulaire et de tri généralisé ?
Et c’est aussi le cas de façon générale, relativement à la vision que nous avons de cette île et de son devenir : sommes-nous, oui ou non, décidés à construire ce pays, à faire vivre la démocratie, à permettre à notre jeunesse de vivre dignement de son travail, de parler sa langue, d’être, tout simplement, libre, heureuse, ouverte au monde ?
Si nous le sommes, nous réussirons : rien n’arrête un peuple qui a décidé de marcher vers son émancipation.
Nous avons à cet égard posé, lors de l’année écoulée, des marqueurs forts de la Corse pour laquelle nous nous battons.
Citons deux exemples, parmi tant d’autres possibles :
Notre responsabilité est de construire une société corse libre, émancipée, et apaisée.
Le chemin pour y parvenir ne peut être, j’en ai la conviction absolue, que celui de la démocratie, comme méthode et comme objectif.
C’est la démocratie, et elle seule, qui nous permettra de faire cesser les dérives internes à la société corse.
C’est la démocratie, et elle seule, qui nous permettra de faire reconnaître par la France et par l’Europe le caractère légitime du combat historique mené par le peuple corse pour la reconnaissance de ses droits.
La situation actuelle de la Corse nous place donc face à nos devoirs, et à nos responsabilités : individuellement, en tant que citoyens de cette île. Et collectivement, en tant que peuple.
C’est le cas dans des domaines très précis, comme la question des déchets : voulons-nous, oui ou non, nous donner les moyens de régler ce problème, en positionnant la Corse comme un territoire insulaire leader en matière notamment d’économie circulaire et de tri généralisé ?
Et c’est aussi le cas de façon générale, relativement à la vision que nous avons de cette île et de son devenir : sommes-nous, oui ou non, décidés à construire ce pays, à faire vivre la démocratie, à permettre à notre jeunesse de vivre dignement de son travail, de parler sa langue, d’être, tout simplement, libre, heureuse, ouverte au monde ?
Si nous le sommes, nous réussirons : rien n’arrête un peuple qui a décidé de marcher vers son émancipation.
Nous avons à cet égard posé, lors de l’année écoulée, des marqueurs forts de la Corse pour laquelle nous nous battons.
Citons deux exemples, parmi tant d’autres possibles :
- l’engagement en faveur d’une société plus juste et plus solidaire, avec le panier sur les produits de consommation courante et la Conférence sociale qui se réunira à nouveau en janvier, le tarif résident à moins de 100 € sur le bord à bord dans l’aérien, les assises de la santé, la montée en puissance du plan contre la pauvreté, la politique sociale menée par la Collectivité de Corse en faveur de ses agents, ou encore la politique du logement : rénovation et construction de logement sociaux, mais aussi dispositifs innovants en faveur de l’accès à la propriété des primo-accédants: un jeune couple pourra par exemple dès cette année, en fonction de ses revenus, bénéficier d’une aide directe de la Collectivité pouvant aller jusqu’à 31.000 € pour financer son domicile principal, en centre-ville ou au village ;
- Le pari sur l’avenir et la jeunesse, avec l’engagement réaffirmé de la Collectivité de Corse en faveur de la formation et de l’enseignement concrétisé par les 79 M€ programmés pour la rénovation des établissements scolaires, le soutien à l’apprentissage, la nouvelle convention tripartite avec l’Università di Corsica ; le nouveau schéma d’aide à la vie et à la réussite étudiantes ou encore le « Pattu per a ghjuventù », co-construit avec les jeunes et pour les jeunes.
L’année 2020 sera donc, dans tous les domaines, une année cruciale.
Soyez en assurés : plus que jamais, avec une foi et une détermination renforcées, nous continuerons à travailler pour la Corse, pour tous les Corses, et pour l’intérêt général.
Cari cumpatriotti,
Vi vogliu ringrazià per u vostru sustegnu è a vostra cunfidenza, chi mi rinforzanu ind’è a mio determinazione à esse, ad ogni passu è in ogni scelta, à u serviziu di a Corsica è di l’interessu generale.
Sta sera, site in famiglia o incù l’amichi.
So fieru è felice d’avè pussutu scumparte incù voi qualchi minutu di issa stonda prediletta.
Di core è di stintu, incù fervore, rispettu, è fratellanza, vi dicu :
Pace è salute, per voi è per tutti i vostri !
Gilles Simeoni, Presidente di u Cunsigliu esecutivu di Corsica
Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse
Soyez en assurés : plus que jamais, avec une foi et une détermination renforcées, nous continuerons à travailler pour la Corse, pour tous les Corses, et pour l’intérêt général.
Cari cumpatriotti,
Vi vogliu ringrazià per u vostru sustegnu è a vostra cunfidenza, chi mi rinforzanu ind’è a mio determinazione à esse, ad ogni passu è in ogni scelta, à u serviziu di a Corsica è di l’interessu generale.
Sta sera, site in famiglia o incù l’amichi.
So fieru è felice d’avè pussutu scumparte incù voi qualchi minutu di issa stonda prediletta.
Di core è di stintu, incù fervore, rispettu, è fratellanza, vi dicu :
Pace è salute, per voi è per tutti i vostri !
Gilles Simeoni, Presidente di u Cunsigliu esecutivu di Corsica
Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse