Une charte pour des prix bas garantis sur un panier de produits


Le document, signé ce vendredi 29 mars par les Présidents de l'Assemblée de Corse, du Conseil exécutif, du CESEC et les acteurs de la grande distribution, prévoit la création d’un panier de produits de première nécessité à prix bas.



Lors de la Conférence sociale mise en place par le Président de l’Assemblée de Corse, le Président du Conseil exécutif et le Président du CESEC, les acteurs de la grande distribution qui ont participé au groupe de travail dédié à l’alimentation - à savoir les représentants de Casino, Leclerc, Auchan et Carrefour – s’étaient engagés à créer un panier de plus de 200 produits de première nécessité à des prix se situant dans le premier quartile de prix.

240 produits à prix bas

Concrètement les prix pratiqués sur les produits du panier feront partie des 25 % des prix les plus bas pratiqués sur le continent, hors Ile-de-France. La référence est fixée quelles que soient la surface du magasin et la localisation en Corse.
La signature de cette charte est l’aboutissement des travaux de la Conférence sociale, créée par délibération de l'Assemblée de corse en novembre 2018. La démarche a été saluée par l’ensemble des acteurs. « Nous avons réussi à donner tous ensemble un bel exemple de démocratie et de travail à l’ensemble de la France », a affirmé le représentant du collectif Citadini corsi.
"C'est une étape importante qui montre la maturité des différents acteurs et notre capacité à dialoguer. Nous avons fait appel à ce qu'il y a de meilleur en nous pour trouver les voies d'une solution", a estimé Jean-Guy Talamoni, le Président de l'Assemblée de Corse. Il a conclu ses propos en ouvrant les perspectives vers l'avenir : "Cette étape nous permet d'espérer demain de franchir de nouveaux obstacles afin d'améliorer le quotidien des Corses".

Un travail sur les carburants

Pour rappel, cette conférence sociale a vocation à travailler sur la question des droits fondamentaux des citoyens.
Parmi ceux-ci, se trouve également le droit à la mobilité.  Ainsi, pour les carburants, l’Assemblée de Corse demande un allègement de fiscalité en portant la TVA sur les carburants à 2,1% combinée avec l’abandon de la TGAP, tout en maintenant la revendication d’ouvrir les négociations relatives à l’instauration d’un statut social et fiscal, permettant notamment de supprimer la TVA sur les carburants, à l’instar des territoires d’outre-mer. 

Rédigé le Vendredi 29 Mars 2019 modifié le Mardi 30 Avril 2019

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