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Attualità

30 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant



La Collectivité de Corse célèbre les 30 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), le 20 novembre 2019. Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur l’importance des droits des enfants et de rester vigilants quant à leur défense.
 
L’avancée majeure de la CIDE a été de reconnaître l’enfant comme un être humain, dans tous ses droits, en tenant compte de ses spécificités. Cadre de référence, elle a permis, pour les Etats qui l’ont ratifiée, de faire avancer les droits des enfants de façon effective.
 
Construire un monde digne des enfants, c’est également le rôle quotidien des services de protection de l’enfance et de protection maternelle et infantile de la Collectivité de Corse.
 

A cette occasion, la Collectivité de Corse organise une exposition pour les 30 ans de la CIDE au sein de l’hôtel de la Collectivité de Corse du 25 au 29 novembre 2019, construite par les professionnels de la CdC et les enfants ainsi qu’un quizz de connaissances, auquel chacun pourra se soumettre, s’il le souhaite.
 
L’exposition présentée comporte deux volets :
  • un volet d’appui à la parentalité sur le thème « Qu’est-ce qui se passe dans sa petite tête ? » ;
  • un volet présentant les éléments clés de la CIDE mettant en scène des dessins d’enfants élaborés autour d’une réflexion pédagogique sur leurs droits et les conditions de leur bien-être (enfants de 3 à 12 ans.).
 
30 ans après son adoption à l’unanimité par les Etats membres des Nations Unies, il est possible de mesurer des progrès accomplis et de réaffirmer les engagements pris à l’égard des enfants pour mettre fin aux discriminations.
 
 

L’enfant doit être considéré comme un être-humain

Les droits de l’enfant tiennent compte de:
  • la fragilité de l’enfant, de ses spécificités et des besoins propres à son âge ;
  • la nécessité de développement de l’enfant.  Les enfants ont donc le droit de vivre et de se développer convenablement tant physiquement qu’intellectuellement.
  • de la satisfaction des besoins essentiels au bon développement de l’enfant, tels que l’accès à une alimentation appropriée, aux soins nécessaires, à l’éducation, etc ;
  • du caractère vulnérable de l’enfant. Ils impliquent la nécessité de leur apporter un cadre protecteur.

La CIDE détient une valeur juridique particulière

La Convention a valeur juridique contraignante pour les Etats qui l’ont ratifiée. Dans l’ordre juridique français, elle a, d’après la Constitution, une valeur juridique supérieure aux lois : l’Etat, les collectivités territoriales, les institutions, les professionnels de l’enfance et tous ceux qui accompagnent les enfants jusqu’à leur majorité, à commencer par leurs parents, ont l’obligation de respecter les droits que leur reconnaît la Convention.
 
Le texte de la CIDE comprend 54 articles et s’articule autour de grands principes « clefs » tels que :
  • les droits de l’enfant consacrent  les garanties fondamentales à tous les êtres humains : le droit à la vie, le principe de non-discrimination, le droit à la dignité à travers la protection de l’intégrité physique et mentale (la protection contre l’esclavage, la torture et les mauvais traitements, etc.) ;
  • les droits de l’enfant sont des droits civils et politiques, tels que le droit à une identité,  le droit à une nationalité, etc ;
  • les droits de l’enfant sont des droits économiques, sociaux et culturels, tels que le droit à l’éducation, le droit à un niveau de vie décent, le droit de jouir du meilleur état de santé susceptible d’être atteint, etc ;
  • les droits de l’enfant comprennent des droits individuels : le droit de vivre avec ses parents, le droit à l’éducation, le droit de bénéficier d’une protection, etc ;
  • les droits de l’enfant comprennent des droits collectifs : le droit des enfants réfugiés, le droit des enfants handicapés et le droit des enfants issus de minorités ou de groupes autochtones.
 
 

Perchè i zitelli sò vulnerevuli di più chè i maiò, perchè ùn anu nè dirittu di votu nè pesu puliticu o ecunomicu, perchè u sviluppu sanu è schiettu di i zitelli hè decisivu per l’avvene di ogni sucetà, da u 1989 u mondu t’hà una Cunvenzione Internaziunale di i Diritti di u Zitellu.





Page publiée le 19/11/2019 | Modifiée le 27/11/2019 à 14:23