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A Vicu, les deux classes de 6e doivent être maintenues - Communiqué de presse


Communiqué de presse commun à Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse, Petru Antone Tomasi, Président du groupe Corsica libera à l’Assemblée de Corse et à Vannina Angelini-Buresi, Conseillère à l’Assemblée de Corse, groupe Corsica libera, élue au conseil d'administration du collège de Vicu.



Le collège de Vicu a connu une situation exceptionnelle avant les vacances scolaires, avec un blocage d’une semaine dû à l’annonce de la fermeture d’une classe de 6e à la rentrée prochaine.
La tenue d’une réunion ce vendredi doit permettre la reprise d’une activité normale dès lundi. Les enfants ne doivent pas être les otages de calculs d’apothicaire déconnectés des besoins de nos villages et des dynamiques de développement qui y sont impulsées et soutenues, sans l’aide ni de Bercy, ni de Paris. Un récent rapport de l’Inspection générale de l’éducation nationale pointe lui aussi l’absence de réelle politique éducative pour les territoires ruraux. 
 
Ainsi, dans la perspective de la réunion de vendredi, nous demandons à Madame la Rectrice un engagement immédiat, ferme et explicite en faveur d’un moratoire de 5 ans permettant le maintien des deux classes de 6e, conformément à la loi montagne. Cela permettra à l’équipe pédagogique d’approfondir le projet d’établissement en lien avec l’ensemble des partenaires institutionnels mobilisés pour le développement du collège. Ces engagements devront aussi s’accompagner de nominations dès la rentrée prochaine, afin de combler les postes éternellement vacants avec des enseignants titulaires.
 
Pour notre part, nous souhaitons poursuivre le travail engagé afin de rapprocher la politique éducative des politiques d’aménagement du territoire, avec l’ensemble des acteurs. L’élaboration d’une méthode, depuis le terrain, nous permettra de réaliser un diagnostic territorial partagé, avec les maires, les enseignants, les parents et l’ensemble des acteurs publics et privés selon les territoires, sur l’ensemble des bassins des collèges ruraux. A l’issue de ces travaux, la mise en place d’un « Pattu per i nostri paesi », proposant des actions structurantes, tant au niveau éducatif, qu’aux niveaux économique, social et culturel, en termes de logement, de transport, d’accès à l’emploi, à la formation, aux loisirs… pourra être décliné par et pour chaque territoire.
 
Enfin, compte tenu de l’inadéquation des règles communes avec les particularités de nos territoires, la mise en place d’un cadre normatif spécifique pour l’éducation en Corse, adopté par l’Assemblée de Corse en janvier 2017 s’avère une fois de plus nécessaire. Nous en réitèrerons la demande auprès du gouvernement.  
Le collège de Vicu a connu une situation exceptionnelle avant les vacances scolaires, avec un blocage d’une semaine dû à l’annonce de la fermeture d’une classe de 6e à la rentrée prochaine.
La tenue d’une réunion ce vendredi doit permettre la reprise d’une activité normale dès lundi. Les enfants ne doivent pas être les otages de calculs d’apothicaire déconnectés des besoins de nos villages et des dynamiques de développement qui y sont impulsées et soutenues, sans l’aide ni de Bercy, ni de Paris. Un récent rapport de l’Inspection générale de l’éducation nationale pointe lui aussi l’absence de réelle politique éducative pour les territoires ruraux. 
 
Ainsi, dans la perspective de la réunion de vendredi, nous demandons à Madame la Rectrice un engagement immédiat, ferme et explicite en faveur d’un moratoire de 5 ans permettant le maintien des deux classes de 6e, conformément à la loi montagne. Cela permettra à l’équipe pédagogique d’approfondir le projet d’établissement en lien avec l’ensemble des partenaires institutionnels mobilisés pour le développement du collège. Ces engagements devront aussi s’accompagner de nominations dès la rentrée prochaine, afin de combler les postes éternellement vacants avec des enseignants titulaires.
 
Pour notre part, nous souhaitons poursuivre le travail engagé afin de rapprocher la politique éducative des politiques d’aménagement du territoire, avec l’ensemble des acteurs. L’élaboration d’une méthode, depuis le terrain, nous permettra de réaliser un diagnostic territorial partagé, avec les maires, les enseignants, les parents et l’ensemble des acteurs publics et privés selon les territoires, sur l’ensemble des bassins des collèges ruraux. A l’issue de ces travaux, la mise en place d’un « Pattu per i nostri paesi », proposant des actions structurantes, tant au niveau éducatif, qu’aux niveaux économique, social et culturel, en termes de logement, de transport, d’accès à l’emploi, à la formation, aux loisirs… pourra être décliné par et pour chaque territoire.
 
Enfin, compte tenu de l’inadéquation des règles communes avec les particularités de nos territoires, la mise en place d’un cadre normatif spécifique pour l’éducation en Corse, adopté par l’Assemblée de Corse en janvier 2017 s’avère une fois de plus nécessaire. Nous en réitèrerons la demande auprès du gouvernement.  

Rédigé le Jeudi 7 Mars 2019 modifié le Jeudi 7 Mars 2019

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