Le rapport du Conseil exécutif relatif au déconfinement a été adopté hier par l’Assemblée de Corse. La Présidence de l’Assemblée et le groupe Corsica Libera avaient déposé un certain nombre d’amendements, parmi lesquels deux qui conditionnaient notre soutien :
1/ Le report clair et total de l’ouverture des établissements scolaires au mois de septembre et le soutien aux maires qui ne rouvriront pas leur école. En effet, il nous paraissait illusoire de prétendre établir une stratégie propre aux institutions corses tout en se pliant, même partiellement, à la décision parisienne incompréhensible de rouvrir ces établissements à partir du 11 mai.
2/ La création d’un Comité composé de scientifiques et d’élus de toutes sensibilités, chargé d’élaborer les modalités du déconfinement, en lien avec les représentants de chaque secteur (scolaire, économique, etc.). En effet, il nous paraissait impossible d’aboutir à une certaine acceptabilité sociale des mesures prises qu’à travers une démarche de concertation complète et transparente, prioritairement entre les responsables corses. D’autant que les décisions prises à Paris depuis le début de la crise ont inspiré peu de confiance, notamment dans l’île.
Après discussion, ces deux points ont été intégrés au rapport de l’exécutif, ce qui ouvrait la voie à un rapprochement des positions sur l’ensemble du document et, finalement, à un vote commun de notre majorité.
Nous nous en réjouissons vivement, tant la crise impose de trouver les accords les plus larges possibles, sans bien entendu demander aux uns ou aux autres d’abandonner leurs convictions sur l’essentiel.
1/ Le report clair et total de l’ouverture des établissements scolaires au mois de septembre et le soutien aux maires qui ne rouvriront pas leur école. En effet, il nous paraissait illusoire de prétendre établir une stratégie propre aux institutions corses tout en se pliant, même partiellement, à la décision parisienne incompréhensible de rouvrir ces établissements à partir du 11 mai.
2/ La création d’un Comité composé de scientifiques et d’élus de toutes sensibilités, chargé d’élaborer les modalités du déconfinement, en lien avec les représentants de chaque secteur (scolaire, économique, etc.). En effet, il nous paraissait impossible d’aboutir à une certaine acceptabilité sociale des mesures prises qu’à travers une démarche de concertation complète et transparente, prioritairement entre les responsables corses. D’autant que les décisions prises à Paris depuis le début de la crise ont inspiré peu de confiance, notamment dans l’île.
Après discussion, ces deux points ont été intégrés au rapport de l’exécutif, ce qui ouvrait la voie à un rapprochement des positions sur l’ensemble du document et, finalement, à un vote commun de notre majorité.
Nous nous en réjouissons vivement, tant la crise impose de trouver les accords les plus larges possibles, sans bien entendu demander aux uns ou aux autres d’abandonner leurs convictions sur l’essentiel.